Par Sylvie Coutu
L’Orient a longtemps fait rêver les Occidentaux par ses paysages, sa culture, mais particulièrement par ses femmes ou plutôt le mythe qu’elles inspirent. Les artistes se sont facilement abandonnés dans leurs œuvres, aux tentations de la volupté, de la cruauté et de la jouissance dont l’Orient semble être la patrie. En partant d’un corpus d’œuvres variées de Delacroix, Gérôme ou Benjamin-Constant, l’un des acteurs majeurs de l’art orientaliste de la Troisième République, il sera possible d’étudier le lien parfois ténu entre la réalité et la fiction proposée dans leurs tableaux. Le tout est présenté sous l’éclairage sociopolitique et historique de la société française de l’époque qui a fait de l’orientalisme une véritable galerie dans laquelle se mirent les fantasmes occidentaux.